Une philosophie féministe des sanglots

Le diaphragme se soulève, les larmes nous submergent, nous amenant à embrasser notre impuissance et à protester contre elle. Il crée, pour quelques instants, un autre rapport au monde.

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Le résumé

Il existe des choses sur les larmes, mais rien sur les sanglots, qui sont une attaque du corps contre toutes les facultés (la parole, la pensée, la station debout) qui font de nous de nous des sujets. Les sanglots surviennent en général dans une situation d'impuissance (deuil, rupture, etc.), et le corps redouble cette impuissance en neutralisant ces facultés. Ce faisant, ils nous obligent à la regarder en face, cette impuissance, et la vanité de notre être sujet. Les corps qui sanglotent souvent sont des corps auxquels a été conféré d’office un statut de sujet qui est en même temps empêché, provisoire, conditionnel, sous probation.

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