Le résumé
Qu’advient-il de la pensée lorsqu’elle se trouve prise dans des rapports de force ? Simone Weil s’attache à connaître la force ; elle va jusqu’à la « reconnaître pour presque absolument souveraine en ce monde », ses effets implacables échappant au contrôle des hommes. « L’Iliade ou le poème de la force » décrit ce que la force, maniée ou subie, fait à la pensée, privant les hommes de toute vie intérieure. Le poème d’Homère est un détour permettant de penser les enjeux d’une éventuelle conquête de l’Europe par l’Allemagne nazie : la menace est celle du malheur de la colonisation, autrement dit de la destruction d’une cité, milieu d’institutionnalisation d’un esprit, de principes et de relations humaines irréductibles à la force.
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